Dans sa décision, la Régie mentionne que les mesures prises par Hydro- Québec vont permettre la fiabilité de l’approvisionnement en électricité d’Opitciwan. De plus, elle considère que le contrat respecte les quatre orientations établies dans les décisions antérieures.
Cette entente permet d’entreprendre les prochaines étapes du projet, qui est souhaité par la communauté depuis plusieurs années.
La mise en service de la centrale d’une puissance installée de 4,8 MW est prévue pour juillet 2026. Le contrat, d’une durée de 25 ans avec possibilité de prolongation de 15 ans, s’intègre notamment dans le plan d’acquisition d’un séchoir, prévu par la scierie d’Opitciwan.
Les coûts de réalisation du projet sont évalués à 60,2 M$, ce qui nécessitera la contribution des gouvernements du Québec et du Canada, en plus des investissements des promoteurs, soit la Société en commandite Onimiskiw Opitciwan (SCOO) et le Conseil des Atikamekw d’Opitciwan (CAO).
«Les retombées sociales et économiques du projet de la centrale de cogénération à la biomasse forestière sont grandes pour le développement de notre communauté. La forte acceptabilité sociale, ses faibles impacts environnementaux et les futurs investissements gouvernementaux font de ce projet un bel exemple pour d’autres qui désirent combler leurs besoins en électricité et obtenir une rentabilité sur le long terme», a commenté le chef du CAO, Jean-Claude Mequish.
La réalisation du projet nécessitera l’embauche de 40 travailleurs pour la phase de la construction, la création d’une quinzaine d’emplois permanents pour l’exploitation et entraînera une diminution d’environ 85 % du diesel utilisé par les anciennes installations.
«La concrétisation d’un tel projet a nécessité l’engagement et la collaboration de multiples parties prenantes et entraînera le développement économique par la création d’emplois et l’innovation. L’effet positif sur la santé et le plan environnemental d’une telle réduction des émissions des GES est particulièrement bénéfique sur le long terme pour notre société et la communauté», a conclu le président de la SCOO, Denis Clary.